Le mardi 15 novembre 2020, une séance de sensibilisation s’est tenue à la sous-préfecture de Boundiali. Cette initiative a été menée par l’ONG Alliance des Religieux pour la Santé Intégrale et la Promotion de la Personne Humaine (ARSIP), avec la collaboration des autorités locales et des leaders religieux. L’événement, présidé par Monsieur Crabé Claude Patrick, représentant le préfet de la région de Bagoué, visait à promouvoir la santé et les droits des femmes, en particulier en matière de violences basées sur le genre.
Une mobilisation active des leaders religieux et communautaires
La campagne a permis de réunir divers acteurs locaux, notamment les leaders religieux et coutumiers de la région de Bagoué, ainsi que les représentants des autorités locales. Ces acteurs ont discuté des thématiques liées aux violences basées sur le genre, au mariage précoce, et à l’autonomisation des femmes, des sujets qui préoccupent de nombreuses communautés en Côte d'Ivoire. Monsieur Crabé a souligné l'importance d'une approche collaborative pour aborder ces questions complexes, qui nécessitent l'engagement de toutes les parties prenantes, y compris les autorités, les organisations de la société civile et les communautés religieuses.
Encourager le changement par le dialogue et l'éducation
Mr Oura Joachim, directeur du suivi et de l'évaluation à l'ARSIP, a pris la parole pour rappeler la nécessité de poursuivre les efforts de sensibilisation et de mobilisation des communautés religieuses en faveur des droits des femmes. Il a souligné que le changement de comportement est un processus de longue haleine, mais indispensable pour améliorer la condition des femmes et des jeunes filles en Côte d'Ivoire.
Encourager le changement par le dialogue et l'éducation
Mr Oura Joachim, directeur du suivi et de l'évaluation à l'ARSIP, a pris la parole pour rappeler la nécessité de poursuivre les efforts de sensibilisation et de mobilisation des communautés religieuses en faveur des droits des femmes. Il a souligné que le changement de comportement est un processus de longue haleine, mais indispensable pour améliorer la condition des femmes et des jeunes filles en Côte d'Ivoire.
La réunion a également servi à présenter les résultats des actions précédentes, qui ont permis d'améliorer la communication et de favoriser un changement progressif des mentalités au sein des communautés. L’accent a été mis sur l'importance de l’implication des jeunes et des femmes dans ces campagnes, car ce sont eux qui portent l’espoir d'un avenir plus équitable.
L'Éducation et l'autonomisation des femmes au cœur de la stratégie
Le directeur régional du ministère de la Famille, de la Femme et de l'Enfant de la région de Bago, Monsieur Ademai Closiz, a également pris la parole pour exhorter les parents à discuter des sujets tabous, tels que la sexualité et les violences basées sur le genre, avec leurs enfants. Il a insisté sur le fait que "le rôle de la femme est essentiel dans le développement économique et social de notre pays". Encourager les femmes à participer activement à la vie communautaire et à devenir autonomes est l’un des objectifs clés de l’ARSIP.
Imam Kamara Mohamed Lamine, membre du Conseil Supérieur des Imams, a conclu la cérémonie en soulignant l'importance de promouvoir un environnement où les droits des femmes sont respectés et protégés. Il a encouragé les participants à devenir des ambassadeurs des droits des femmes, et à veiller à ce que les jeunes filles ne soient pas victimes de mariages précoces ou de discriminations dans leur accès à l’éducation.
Des résultats encouragés et un appel à l'action
Les témoignages recueillis lors de la cérémonie ont été encourageants, renforçant la volonté des participants de poursuivre l’effort collectif en faveur des femmes. L'ARSIP a rappelé l'importance de la collaboration avec la Banque Mondiale, qui soutient les initiatives de santé et de droits humains en Côte d'Ivoire. À travers ces efforts, l’ONG espère voir un changement concret dans les comportements et une amélioration durable de la qualité de vie des femmes et des jeunes filles.
Cette campagne marque une étape significative dans la lutte pour l’égalité des genres et la promotion de la santé intégrale en Côte d'Ivoire, prouvant que l’engagement communautaire, le dialogue intergénérationnel, et la sensibilisation sont des outils puissants pour provoquer un changement social positif..